Flexion des jambes
L'instructeur veillera à ce que les genoux conservent
toujours leur adhérence parfaite avec la selle.
Les jambes se mobiliseront comme le pendule d'une
horloge, c'est-à dire que l'élève les remontera jusqu'à
toucher le troussequin de la selle avec les
talons- Ces flexions répétées rendront les jambes
promptement souples, liantes, et leur mouvement
indépendant de celui des cuisses. On continuera les
flexions de jambes et de cuisses pendant quatre
jours (huit leçons). Pour rendre chacun de ces mouvements
plus correct et plus facile, on y consacrera
huit jours (ou quatorze leçons). Les quatorze jours
(trente leçons) qui resteront pour compléter le mois
continueront à être employés au travail d'assouplissement
en place; seulement, pour que l'élève apprenne
à combiner la force de ses bras et celle
de ses reins, on lui fera tenir progressivement des
poids de 2 à 5 kilogrammes à bras tendu. On commencera
cet exercice par la position la moins fatigante,
le bras ployé, la main près de l'épaule, et
on poussera cette flexion à la plus grande extension
du bras. Le buste ne devra pas se ressentir de ce
travail et restera maintenu dans la même position.
Des genoux
La force de pression des genoux se jugera, et
même s'obtiendra à l'aide du moyen que je vais
indiquer. Ce moyen, qui de prime abord semblera
peut-être futile, amènera cependant de très-grands
résultats. L'instructeur prendra un morceau de cuir
de l'épaisseur de cinq millimètres et long de cinquante
centimètres ; il placera l'une des extrémités
de ce cuir entre le genoux et le quartier de la selle.
L'élève fera usage de la force de ses genoux pour
ne pas le laisser glisser, tandis que l'instructeur le
tirera lentement et progressivement de son côté, Ce
procédé servira de dynamomètre pour juger des progrès
de la force. Quelques paroles encourageantes
placées à propos stimuleront l'amour-propre de
chaque élève.
On veillera avec le plus grand soin à ce que chaque
force qui agit séparément n'en mette pas d'autres
en jeu, c'est-à-dire que le mouvement des bras
n'influe jamais sur leurs épaules; il devra en être
de même pour les cuisses, par rapport au tronc;
pour les jambes par rapport aux cuisses, etc., etc. Le
déplacement et l'assouplissement de chaque partie
isolée une fois obtenus, on déplacera momentanément
le haut du corps, afin d'apprendre au cavalier
à se remettre en selle lui-même. Voici comment on
s'y prendra : l'instructeur, placé sur le côté, poussera
l'élève par la hanche, de manière que son
assiette se trouve portée en dehors du siège de la
selle. Avant d'opérer un nouveau déplacement,
l'instructeur laissera l'élève se remettre en selle,
en ayant soin de veiller à ce que, pour reprendre
son assiette, il ne fasse usage que des hanches et
des genoux, afin de ne se servir que des parties les
plus rapprochées de l'assiette. En effet, le secours
des épaules influerait bientôt sur la main, et celleci
sur le cheval; le secours des jambes pourrait
avoir de plus graves inconvénients encore. En un
mot, dans tous les déplacements, on enseignera à
l'élève à ne pas avoir recours, pour diriger, aux
forces qui maintiennent à cheval; à ne pas employer,
pour s'y maintenir, celles qui dirigent.
A l'aide de cette gymnastique équestre justenent
combinée, on arrive, au bout d'un mois, à faire
exécuter facilement à tous les conscrits les exercices
qui semblaient les plus contraires à leur organisation
physique.
L'élève ayant franchi les épreuves préliminaires,
attendra avec impatience les premiers mouvements
du cheval pour s'y livrer avec l'aisance d'un cavalier
déjà expérimenté.
Quinze jours (trente leçons) seront consacrés au
pas, au trot et même au galop. Ici l'élève doit uniquement
chercher à suivre les mouvements du
cheval; en conséquence, l'instructeur l'obligera à
ne s'occuper que de sa position et non des moyens
de direction à donner au cheval. On exigera seulement
que le cavalier marche d'abord droit devant
lui, puis en tous sens, une rêne de bridon dans
chaque main. Au bout de quatre jours (huit leçons),
on pourra lui faire prendre la bride dans la main
gauche. On s'attachera à ce que la main droite, qui
se trouve libre, reste à côté de la gauche, afin que
le cavalier prenne de bonne heure l'habitude d'être
placé carrément (les épaules sur la même ligne) ; le
cheval trottera également à droite et à gauche.
Lorsque l'assiette sera bien consolidée à toutes les
allures, l'instructeur expliquera d'une manière
simple les rapports qui existent entre les poignets et
les jambes, ainsi que leurs effets séparés
L'instructeur veillera à ce que les genoux conservent
toujours leur adhérence parfaite avec la selle.
Les jambes se mobiliseront comme le pendule d'une
horloge, c'est-à dire que l'élève les remontera jusqu'à
toucher le troussequin de la selle avec les
talons- Ces flexions répétées rendront les jambes
promptement souples, liantes, et leur mouvement
indépendant de celui des cuisses. On continuera les
flexions de jambes et de cuisses pendant quatre
jours (huit leçons). Pour rendre chacun de ces mouvements
plus correct et plus facile, on y consacrera
huit jours (ou quatorze leçons). Les quatorze jours
(trente leçons) qui resteront pour compléter le mois
continueront à être employés au travail d'assouplissement
en place; seulement, pour que l'élève apprenne
à combiner la force de ses bras et celle
de ses reins, on lui fera tenir progressivement des
poids de 2 à 5 kilogrammes à bras tendu. On commencera
cet exercice par la position la moins fatigante,
le bras ployé, la main près de l'épaule, et
on poussera cette flexion à la plus grande extension
du bras. Le buste ne devra pas se ressentir de ce
travail et restera maintenu dans la même position.
Des genoux
La force de pression des genoux se jugera, et
même s'obtiendra à l'aide du moyen que je vais
indiquer. Ce moyen, qui de prime abord semblera
peut-être futile, amènera cependant de très-grands
résultats. L'instructeur prendra un morceau de cuir
de l'épaisseur de cinq millimètres et long de cinquante
centimètres ; il placera l'une des extrémités
de ce cuir entre le genoux et le quartier de la selle.
L'élève fera usage de la force de ses genoux pour
ne pas le laisser glisser, tandis que l'instructeur le
tirera lentement et progressivement de son côté, Ce
procédé servira de dynamomètre pour juger des progrès
de la force. Quelques paroles encourageantes
placées à propos stimuleront l'amour-propre de
chaque élève.
On veillera avec le plus grand soin à ce que chaque
force qui agit séparément n'en mette pas d'autres
en jeu, c'est-à-dire que le mouvement des bras
n'influe jamais sur leurs épaules; il devra en être
de même pour les cuisses, par rapport au tronc;
pour les jambes par rapport aux cuisses, etc., etc. Le
déplacement et l'assouplissement de chaque partie
isolée une fois obtenus, on déplacera momentanément
le haut du corps, afin d'apprendre au cavalier
à se remettre en selle lui-même. Voici comment on
s'y prendra : l'instructeur, placé sur le côté, poussera
l'élève par la hanche, de manière que son
assiette se trouve portée en dehors du siège de la
selle. Avant d'opérer un nouveau déplacement,
l'instructeur laissera l'élève se remettre en selle,
en ayant soin de veiller à ce que, pour reprendre
son assiette, il ne fasse usage que des hanches et
des genoux, afin de ne se servir que des parties les
plus rapprochées de l'assiette. En effet, le secours
des épaules influerait bientôt sur la main, et celleci
sur le cheval; le secours des jambes pourrait
avoir de plus graves inconvénients encore. En un
mot, dans tous les déplacements, on enseignera à
l'élève à ne pas avoir recours, pour diriger, aux
forces qui maintiennent à cheval; à ne pas employer,
pour s'y maintenir, celles qui dirigent.
A l'aide de cette gymnastique équestre justenent
combinée, on arrive, au bout d'un mois, à faire
exécuter facilement à tous les conscrits les exercices
qui semblaient les plus contraires à leur organisation
physique.
L'élève ayant franchi les épreuves préliminaires,
attendra avec impatience les premiers mouvements
du cheval pour s'y livrer avec l'aisance d'un cavalier
déjà expérimenté.
Quinze jours (trente leçons) seront consacrés au
pas, au trot et même au galop. Ici l'élève doit uniquement
chercher à suivre les mouvements du
cheval; en conséquence, l'instructeur l'obligera à
ne s'occuper que de sa position et non des moyens
de direction à donner au cheval. On exigera seulement
que le cavalier marche d'abord droit devant
lui, puis en tous sens, une rêne de bridon dans
chaque main. Au bout de quatre jours (huit leçons),
on pourra lui faire prendre la bride dans la main
gauche. On s'attachera à ce que la main droite, qui
se trouve libre, reste à côté de la gauche, afin que
le cavalier prenne de bonne heure l'habitude d'être
placé carrément (les épaules sur la même ligne) ; le
cheval trottera également à droite et à gauche.
Lorsque l'assiette sera bien consolidée à toutes les
allures, l'instructeur expliquera d'une manière
simple les rapports qui existent entre les poignets et
les jambes, ainsi que leurs effets séparés
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